Métis’Gwa impulse des rencontres originales d’ici et d’ailleurs, produit et diffuse des spectacles qui font voyager la Caraïbe près de chez elle, mais aussi hors de son territoire.
Des spectacles grand format : création pour le plateau
Métis’Gwa rassemble depuis 2007 des danseurs et circassiens venus de tous horizons (Amériques, Caraïbes et Europe) autour de projets de création d’envergure nationale et internationale. Ces formes puisent leur inspiration dans la rencontre entre pratiques circassiennes, esthétiques caribéennes et cultures artistiques locales. Comment embrasser la diversité culturelle caribéenne ? Comment le cirque contemporain met en dialogue et révèle ces identités plurielles ?
La singularité des langages
Métis’Gwa accompagne l’émergence d’une écriture singulière capable d’embrasser la diversité des territoires de la Caraïbe, de mettre en lumière la complémentarité des disciplines - le cirque, pratique peu représentée dans la Caraïbe avec d’autres disciplines plus ancrées telles que la danse et la musique - et enfin, de faire exister les identités culturelles de chacun de ces territoires auprès des publics. La ligne artistique s’affirme peu à peu autour de la recherche « d’un cirque caribéen », fruit de la rencontre entre pratiques chorégraphiques caribéennes et cirque contemporain.
Des laboratoires et des rencontres
Cette recherche s’est progressivement resserrée autour d’une dizaine d’artistes depuis 2017, s’appuyant sur la porosité entre des esthétiques et énergies des artistes de la Caraïbe, spécialistes de danse hip hop, Gwo-ka et de danse contemporaine, et des artistes venus de France hexagonale, d’Europe et d’ailleurs, experts en techniques de cirque contemporain. Métis’Gwa est attentive à engager des projets artistiques exigeants, empreints de cette couleur caribéenne, et largement ancrés dans des formes contemporaines internationales.
Plusieurs rencontres artistiques, résidences croisées et laboratoires menés par Métis’Gwa, en complicité depuis ses débuts avec Le Plus Petit Cirque du Monde de Bagneux puis Touka Danses - Centre de Développement Chorégraphique National de Guyane, ont fait naître au fil des années, plusieurs projets de création.
Une écriture caribéenne de cirque qui s’affirme, et s’ouvre à plusieurs créateurs
Plus Petit Cirque du Monde) croise les univers artistiques de plusieurs chorégraphes guadeloupéens, tels que Jean Claude Bardu, Hubert Petit-Phar ou encore Léo Lérus, ainsi que des circassiens Cyrille Mussy, Clémence Galliard, Nedjma Benchaib et Damien Fournier. Les créations Point de non-retour (2014), 360° (2015), Antipodes (2016) et La Main de la Mer (2019) dont la direction artistique est confiée à Gaëtan Levêque, puis Belles Places (2021), mis en scène par le chorégraphe Léo Lérus, incarnent plusieurs mouvements de cette conversation singulière entre la danse et le cirque contemporain.
Un réseau fidèle de partenaires et coproducteurs
Les créations de Métis’Gwa sont coproduites et accompagnées en résidence de création, d’abord sur son territoire d’implantation, avec le soutien historique de l’Artchipel – Scène Nationale de Guadeloupe, mais également par le Plus Petit Cirque du Monde de Bagneux et Touka Danses - Centre de Développement Chorégraphique National de Cayenne. Avec son dernier spectacle Belles Places, le travail de Métis’Gwa gagne en reconnaissance dans les réseaux nationaux grâce au soutien de nouveaux partenaires issus du réseau des Pôles Nationaux des Arts du Cirque (La Cascade – Pôle National Cirque Auvergne-Rhône-Alpes et CIRCa - Pôle National Cirque Occitanie).